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Une frenchie à la découverte de l'autre bout du monde, partie voir là-bas si j'y étais.

mardi 13 novembre 2012

C'est la fête des animaux!

La fin de mon séjour chez Nadine et Sarah (du jeudi au dimanche) va être placée sous le signe des z'animaux. Les sauvages qu'on recueille, ceux qu'on mange, ceux qui peuvent nous manger... à non, ceux là on en parlera plus tard.

Dès jeudi après-midi, Nadine part en moto à Kuranda pour récupérer un mystérieux colis. Mes hôtes sont membres d'une association de sauvegarde des animaux sauvages, et nos petits pensionnaires, au nombre de 4, sont les plus petits de la famille Possum, j'ai nommé les feathertail gliders :
A Feather-tail glider, pictured at Taronga Zoo today in the hand of Zoo Keeper Robert Dockerill.
Bonjour petit animal!
Alors un glider, qu'est ce que ça mange? Et bien ça se nourrit de nectar principalement, de feuilles d'eucalyptus aussi, si j'ai bien compris, à moins que ce soit uniquement pour faire leur nid, et ça aime bien courir partout en hauteur dans sa cage. On leur a donc préparé un douillet petit nid, avec une boiboite en bois comme nos nichoirs à oiseaux, un joli vase de fleurs riches en nectar, une coupelle d'eau, des branches partout pour qu'ils puissent s'amuser comme des petits fous.



Le glider est un animal nocturne, mais c'est aussi un animal curieux, qui montre le bout de ses moustaches pour voir où il a atterri.



Samedi, après une nouvelle session piscine à Kuranda, encore une fois rythmée de bon rock (décidément, le maître nageur a du gout en matière de son) c'est au tour d'un petit bandicoot de venir rejoindre la maisonnée. Ce petit marsupial timide qui creuse le sol porte ses petits dans une poche inversée par rapport à celle des kangourous, mais celle que nous recueillons aujourd'hui n'a pas de bébés. Une litière de terre, de feuilles et de saletés (car le bandicoot se nourrit d'insectes), une boîte en carton remplie de lanières de papier, et voilà un nouveau nid. La bestiole doit etre relâchée après une petite semaine, si possible dans des conditions ou elle aura été déshumanisée et pourra retourner à la vie sauvage sans trop de risques.
Cette maison commence à ressembler à l'arche de Noé. Sur la table de la veranda, les boîtes de mixtures diverses et de vers de sable destinés à nourrir les animaux commencent à prendre une certaine place.
Plus tard dans la journée c'est au tour de Poppy de nous faire l'honneur d'une visite.
Poppy c'est une madame wallabie toute mimi que Nadine et Sarah ont recueillie et relâchée il y a déjà un moment mais qui reste dans le coin. Je l'ai déjà aperçue plusieurs fois dans la propriété, rôdant dans l'espoir d'avoir de la patate douce mais s'éloignant le plus souvent à grands bonds. Nadine et elle semblent avoir tissé un lien très fort de confiance et, en m'approchant sur la pointe des pieds, j'ai eu la chance de pouvoir photographier et filmer la petite puce.



Elle a un bébé! Owi!



Tout vendredi et samedi, on a aussi pêché les écrevisses dans les retenues d'eau qui sont sur la propriété. Une petite dizaine de nasses et d'appâts, et me voilà en train d'apprendre à pêcher à la nasse. Au final, une poignée de grosses écrevisses qui s'accrochent de toutes leurs pinces aux mailles des nasses et qui essayent de vous glisser entre les doigts à reculons. Elles vont attendre dans l'évier qu'on veuille bien les manger, ce qu'on ne fera pas avant dimanche soir, le temps qu'elles soient rejointes par une dizaine d'autres. Ceux là sont connues sous le nom de RedClaw du fait de la bosse (rouge) qu'elles arborent sur leurs pinces (bleues). Avec leur corsp vert, ça fait un sacré contraste.


Et puisqu'on parle des z'animaux, quelques photos encore de ceux de la maison, dont le coq Henry, récemment récuperé par mes hôtes et qui vu sont agressivité risque de finir bientôt en coq au vin (enfin, si Mr Tourte Thierry veut bien m'envoyer sa recette ^^). D'autant qu'Harry, jeune premier fringuant qui exerce encore ses cordes vocales à pousser un cocorico convaincant, est tout prêt à prendre la relève, bien qu'il soit un peu trop consanguin des poulettes pour que ce soit entièrement une bonne idée.
Gare à tes plumes mon gros!
Et puis encore une de Sula, qui a depuis deux jours retrouvé une Balle (une balle de plastique dure à picots qui sert en fait à la lessive) et qui ne la lâche pas d'un pouce, venant vous la fourrer dans le dos ou sous les pieds dès que l'envie de l'attraper se fait trop forte. A sa façon, elle me fait fortement penser à Atlas et à son obsession de la baballe.
Pourquoi tu veux pas me lancer la baballe..?


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