Direction donc la forêt des singes, avec un arrêt dans un warung qui s’autoproclame le moins cher de la ville, faute de trouver celui que recommande mon guide. Riz blanc, épinards et haricots. J’ai des souvenirs du Népal qui remontent. Le thé glacé est bon, très sucré, comme tous ceux que j’ai commandés jusqu’ici et ceux qui suivront.
Si la forêt est sacrée, et que les singes qui la peuplent le sont tout autant, cela n’empêche pas que les touristes sont ici comme ailleurs les bienvenus pour dépenser leurs roupies. Nombreux sont ceux à acheter des fruits aux marchands commodément placés, pour pouvoir les donner aux singes, et se faire photographier avec. La forêt en elle-même, si elle a plus la taille d’un bois, a en tout cas toute la luxuriance d’une jungle. Mais une jungle domptée, parsemée de statues magnifiques ou effrayantes, et comportant une sorte de rond-point en son centre. On y trouve aussi trois temples dont un avec un bassin d’eau (sacrée) avec des poissons (sacrés), un vraiment majeur, dont les degrés extérieurs sont gardés par des rangées de statues de héros, et une aire de crémation, qui est malheureusement en travaux.
Les statues aidant, un petit air de jurassique dans cette jungle sacrée.
Une simple feuille, mais ici la nature a des proportions délirantes.
Là encore, contraste, on tourne au coin d'une grande rue et paf, une rizière, nous sommes en pleine ville, à deux pas de son coeur grouillant.
Une autre entrée de villa. Certaines personnes doivent être fort riches par ici. |
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