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Au départ de Gili T |
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L'arrivée, eau incroyablement transparente. |
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Ca, c'est chez nous pour la journée, et la nuit |
Avec juste notre serviette de bain et notre appareil photo dans le sac, on part à la recherche d'un coin où manger et on se trouve des espèces de paillotes en hauteur, sur pilotis, où on mange vautrées sur des coussins, en observant à travers les persiennes de bambou la touriste de la paillote voisine faire du yoga de haut vol.
Une petite promenade digestive, sous le cagnard sans un poil de vent d'un ciel qui tourne à l'orage. Aux premiers grondements, on commence à se dire qu'on va se prendre un sacré grain sur la tête. Un petit détour sur les décombres d'un complexe hôtellier de luxe abandonné (suite à une faillite liée aux attentats de Bali apprendrons-nous) et on se rapproche de la mer, car quitte à être mouillées, autant l'être dans l'eau. Et on ne va pas être déçues. Plongées jusqu'au cou dans l'eau qui alterne bleu marine et turquoise, on voit le front de pluie argenté qui, partant de Gili Air, se rapproche à toute vitesse de nous. Un arc-en-ciel sur Air et voilà les premières gouttes qui nous fouettent. Sensation complètement irréelle d'être là, face à Lombok, dans l'eau et sous l'eau, avec des lumières d'orage extraordinaires.
Aussi vite que ça a commencé, le front passe et on boucle notre tour de l'île en séchant doucettement. On en profite pour traverser l'île, en se dirigeant vers l'ouest pour aller voir le coucher de soleil. Au bar, on rencontre Driss, un belge flammand échoué à Meno depuis 1 an dans un des clubs de plongé, et Catherine, une québécoise venue en Indonésie prendre un bon bol d'eau de mer. Soirée très agréable à manger en leur compagnie, avant d'aller s'effondrer dans notre lit double sous moustiquaire du Blue Coral, où, malgré la forte présence sonore des vagues, je perds conscience en un instant.
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