Qui êtes-vous ?

Une frenchie à la découverte de l'autre bout du monde, partie voir là-bas si j'y étais.

lundi 17 septembre 2012

Kuta, party city

Résumé des épisodes précédents :
après une journée glandouille j'ai finalement retrouvé Nico, le poto de Fanette, dans l'hallucinante baraque néo-balinèse qu'il loue dans un coin un peu calme de Kuta. Avant toute chose il est bon de savoir que vouloir trouver une adresse précise ici tient de l’imbécillité. Non seulement les cartes précises n'existent pas, mais google map n'est d'aucune aide. On en est donc rendu à demander aux gens, qui ne savent pas toujours, ou à faire appel à un des huit milles conducteurs de taxi ou de scooter qui vous a proposé un transport. Petit exemple pour illustrer ça? Pour me permettre de trouver plus facilement sa baraque, nico m'avait précisé qu'elle était juste à côté de l’hôtel Sri Ratu. Impossible de trouver sur google map avec l'adresse, mais ils ont un site, et j'arrive tant bien que mal à les localiser, me griffonne un plan et, sac au dos, ne fait ni une ni deux pour marcher sur les quelques 4 blocks que ça à l'air de représenter.
Presque une heure plus tard, échevelée et trempée, après avoir commencé à sortir clairement de la ville (ce qui m'a au passage permis de voir un peu l'habitant des petites gens, j'arrive au Sri Ratu Village. Où j'apprend qu'il y a deux hôtels Sri Ratu, et que évidemment, c'est l'autre qui m'intéresse. Hilares mais prévenants, les grooms m'ont fait asseoir et proposé un verre d'eau tout en m'appelant un taxi. Donc va pour le taxi, puisque il fait déjà nuit et que c'est à de nouveau 1h de marche.
Une fois arrivée à bon port je me gave de saucisson ramené tout fraîchement de France par Nico, en compagnie d'autres potes à lui, avant de piquer une tête dans la piscine puis de bifurquer vers la bouffe balinese tout en dégustant un ricard hors de prix (plus de 30€ la bouteille, ici l'alcool est très fortement taxé). La vie semble trop dure pour les expats ici. Qui d'ailleurs n'hésitent pas à me dire qu'ils ne font "rien" de leurs journées, louant qui l'appart qui la maison qu'il possède.
Ensuite, et puisque c'est THE PLACE TO BE, on file en scooter vers La Plancha, un bar sur la plage de Kuta qui tient sa teuf mensuelle. Un festival de gros son un peu rétro sur lequel viennent se dandiner des centaines de jeunes dorés aux cheveux décolorés par le sable, le sel, ou le fait d'être Australien. Sans mentir, je suis une des rares brunes, les locales mis à part. Tout ça est bien sympa, mais encore sous le coup du décalage horaires, j'accuse le coup vers 3h du mat' et décline la proposition de continuer en boîte, me faisant donc gentiment ramener par Nico qui referme soigneusement derrière moi.
Moi aussi j'ai refermé soigneusement la chambre qu'il m'a allouée. Tellement soigneusement que j'ai du tripoter le petit loquet et qu'après une seconde tête à poil dans la piscine pour se débarrasser du sable et de la bière qu'on m'a renversée dessus, je me retrouve enfermée hors de la chambre. Très heureusement, j'ai mon énorme bouquin de voyage avec moi (il n'y survivra pas) et ce type de maison est en fait entièrement ouverte, le salon notamment, avec ses deux immenses canapés garnis de coussins sera un nid suffisant pour me permettre de commencer ma nuit. Mais les moustiques ne se priveront pas de festoyer et ma citronnelle est bien rangée dans la chambre.
Petit plus qui rend tout ça encore plus savoureux, la clé se trouvera être dans la boîte du disjoncteur, juste à côté de la porte de ma chambre :D. Je finirais par la ré-intégrer à 6h30 du mat', au retour de Nico.

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