Qui êtes-vous ?

Une frenchie à la découverte de l'autre bout du monde, partie voir là-bas si j'y étais.

mardi 18 septembre 2012

Dimanche, deuxième partie ( ça veut dire qu'il y en aura une troisième)

Pas facile de s'extraire de Jimbaran. Ceux qui, comme moi, auraient pensé que les taxis doivent y pulluler puisque la plage est bordée de restaurants fameux auprès des touristes pour leurs poissons, auraient été bien avisés de louer une voiture avec chauffeur à la journée, ça leur aurait coûté moins cher.
Après une bonne petite marche sous le cagnard dans la rue principale de la ville sans apercevoir plus de trois taxis, tous occupés, je mets enfin la main sur une voiture libre. Manque de pot, le chauffeur parle très mal anglais. Si ça ne pose pas problème pour des destinations simples, nous verrons très vite qu'en cas de mulitdestinations, ça devient vraiment l'horreur.
Je lui annonce donc là où je veux aller, Balangan, une plage de surfers parait-il très jolie. A grand renfort de gestes il me fait cependant comprendre que je ne trouverais pas de taxi pour en repartir et qu'il vaut mieux aller à Dreamland, qui en plus est plus jolie. Bon, va pour Dreamland, même si le nom fait vraiment parc d'attraction, et que, sur mon programme de la journée, Flo me l'avait plutôt mis entre parenthèses.
30 bonnes minutes plus tard, arrivés à destination, je m'aperçois que là non plus, il n'y a pas de taxis qui attendent les touristes comme moi. Mais heureusement, me dit-il, il veut bien m'attendre pour m'amener à la troisième étape de mon voyage, Uluwatu, le temple sur la falaise. Je n'ai qu'à lui payer le parking.
Un peu furieuse du traquenard, mais pouvant difficilement faire autrement, j'obtempère, mais négocie un tarif fixe pour ne pas qu'il laisse tourner son compteur pendant mon absence.
Bien m'en prend car la plage est juste magnifique, complètement paradisiaque, et, à moitié pour en profiter, à moitié pour me venger, j'y resterais 3 heures.
Le lieu n'a pas volé son nom, un sable blond, une mer turquoise avec quelques rouleaux, et à quelques centaines de mètres sur la gauche des bungalows neo-balinais fort bien intégrés dans une végétatienne luxuriante digne du paradis. C'est incroyablement beau et je reste à sourire béatement sur mon transat, jusqu'à ce que le son perçant et continu du jouet d'un gamin balinais m'en chasse pour aller me balader du côté des bungalows. Repaire de surfeurs friqués, le simili-village niché là à un charme fou et les locations ont l'air démentielles. Je privatiserais volontiers l'endroit tout entier pour une grosse fête avec mes amis les plus proches. Quand j'aurais fait plusieurs fois fortune.
Trois heures plus tard donc, je remonte les escaliers qui mènent à Dreamland, attrape la navette gratuite qui me ramène au parking, et y réveille mon chauffeur, qui, en regardant l'heure, a du se dire qu'il n'avait pas fait une si bonne affaire que ça. Ça ne l'empêche pas de se diriger vaillamment vers Uluwatu, où je crains de louper le coucher de soleil tellement il y a de circulation.
Aujourd'hui c'est jour de repos pour les Balinais, et donc, jour de cérémonie. A l'approche du temple, et quand je dis à l'approche c'est dès plusieurs kilomètres avant, nous croisons des centaines, peut-être même des milliers de balinais en costumes traditionnels. Une marée de sarongs, de chemises blanches, de gilets ajourés et de cheveux noirs. Je commence à penser que j'ai dû louper une cérémonie grandiose.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire