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Une frenchie à la découverte de l'autre bout du monde, partie voir là-bas si j'y étais.

samedi 19 janvier 2013

Tresser les palmiers, jour 1

De ces deux jours avec Kate et Stuart je garde une sensation de bouillonnement, d'intensité incroyable.

Déjà parce qu'à peine arrivée et mes affaires posées, la maison est envie de jeunes adultes et d'enfants (plus un bébé labrador) qui sont des amis du couple et qui viennent profiter de la fraîcheur de la rivière qui coule en contrebas de la propriété. C'est donc parti pour la rivière, où nous nous gorgeons de pastèque, de baies sauvages rouges, pointues et très riches en vitamine C vu le gout,  mais aussi d' "ice cream beans" de longues cosses de haricots, larges comme la moitié de la main, et remplies d'une chair duveteuse à la saveur douce, enrobant des haricots très noirs, et lisses comme des galets de massage. Plouf plouf, tout le monde à l'eau, ça saute des reste d'un ancien pont, ça rigole et s'éclabousse, ça attrape le chiot qui, même soulevé hors de l'eau continue à pédaler des 4 pattes. J'en profite pour beaucoup discuter avec Tania, une allemande venue ici par amour pour son australien de compagnon et vivant avec lui, leurs enfants, le chiot, une vache et des poules dans une petite propriété du côté de Kuranda. Dommage que je n'ai pas su cela avant car le courant passe bien entre nous et on passe la majeure partie de notre après midi allongée sur le fond de la rivière, la bouche au ras de l'eau, à papoter.

Retour dans l'incroyable maison que Kate et Stuart ont construite de leur main, on se régale de pizzas faites maison et d'un incroyable gâteau chocolat/coco/banane sans chocolat (la magie du black sapote, aussi appelé chocolate pudding, un fruit tropical brun et spongieux qui, une fois cuit, a un gout chocolaté). Puis on pousse la table et on descend la balançoire. La quoi??? Oui, au centre de la pièce, un immense panier suspendu permet de faire de la balançoire, ou plutôt, de la balancelle. Je ne peut pas résister à l'envie de m'y pelotonner  et Kate me prend en photo, en flagrant délit de régression.

Stuart, qui, même auprès de l'eau, avait toujours de quoi tresser dans les mains,
 s'est remis à l'ouvrage dès qu'on est revenus à l'intérieur.





Et puis aussi vite qu'ils sont arrivés, les visiteurs repartent, me laissant un peu étourdie, à musarder dans la maison en mitraillant de photos tellement je trouve ça beau.




Cette meringue aérienne, c'est mon lit enveloppé de sa moustiquaire protectrice
vue de ma fenêtre
ma porte vers l'extérieur












recto
verso







  



Depuis l'intérieur du panier
Mais assez rapidement, il est temps de se mettre à l'ouvrage! Dans un premier temps, Stuart me fait préparer  les palmes pour qu'il puisse le tresser, puis me montre, très rapidement (trop peut-être) le tressage d'un bol, et celui d'un chapeau. Si le bol m'intéresse, le chapeau moins, car je sais que jamais je ne le mettrais. Mais ce qui débloque tout, c'est les petits animaux en palme, comme ceux qu'on avait acheté en Guadeloupe avec mes parents. Une étoile, un poisson, une crevette et une sauterelle, ma première leçon sera riche et prolifique. Je fais, refait, défait, essaye de comprendre, regarde, analyse, réussit! Refait. Juste pour être sûre d'en avoir la maîtrise. Je leur ai dit que j'étais attendue pour Noël, dans une famille avec 5 enfants entre 2 et 13 ans, et Kate n'a donc de cesse de m'apprendre ces petites choses, et des décorations balinaises, toujours à base de palme.







Le repas de ce soir là, végétarien, est riche, goûtu, et assez rapidement après nous filons au lit, épuisés de notre journée à créer et batifoler dans l'eau.

1 commentaire:

  1. Yayyy!! Excellent le tressage :D

    Nb : la crevette et le poisson volant sont terrible ^^

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