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Une frenchie à la découverte de l'autre bout du monde, partie voir là-bas si j'y étais.

vendredi 1 février 2013

Prendre la route pour Gin Gin

Ce qui est bon quand on se lève tôt, c'est qu'on a le temps de faire des tas de choses avant même qu'il ne soit tard. Au matin donc, quelques derniers préparatifs.
Kate et Stuart me couvrent de petites attentions : trois de leurs mini-cerf-volant - le plus petit cerf-volant du monde - un tas de bonnes choses à manger, dont des feuilles de diverses plantes assez peu connues et qui sont riches en vitamines, en protéines, en goût... un bout de son délicieux gâteau, des amandes grillées, un cadeau bien empaqueté - à n'ouvrir que le jour de Noël - des exemplaires de mes réalisations animalières en palme, un bol tressé, des feuilles pour m'entraîner dans mon van... j'en culpabilise d'avoir passé deux jours ici à principalement apprendre d'eux sans vraiment leur apporter grand chose en retour et qu'ils soient encore si gentils avec moi. J'ai tout de même laissé à Kate une bonne partie des livres qui venaient avec mon van et que j'avais cherché sans succès à revendre dans des magasins d'occasion. Elle a un filon et pourra les écouler.



C'est un peu triste que je les laisse, ces deux jours ont été riches et très beau, à l'image de ce couple excentrique et adorable, près duquel je serais bien restée plus longtemps. Mais l'approche de Noël me pousse à prendre la route pour deux jours en solo.

De ces deux jours, je retiendrais principalement les paysages, les immenses étendues de route, sans une habitation... Je me fais prendre de court en terme de carburant, et c'est l'angoisse au ventre que je fais 35 kilomètres, les yeux attirés sans cesse par le voyant rouge de la jauge d'essence, priant mon Van de ne pas me lâcher et lui promettant un plein dès qu'on croisera une station service. Evidemment, la première est complètement prohibitive, et je n'arrange pas les choses en m'offrant un Magnum, une bonne dose de chocolat histoire de réconforter mon corps qui tremble encore d'anticipation.


Sur la route, encore un feu


De loin en loin, des aires proposent du café gratuitement aux chauffeurs.



Je passe une première nuit près d'Airlie Beach, une station balnéaire tout à fait artificielle, où, dans un camping, je vois mes premiers opposums. Et puis je reprend la route tôt, car j'ai encore une journée et demi devant moi, à raison de 8 à 10h par jour (sans pour autant faire de grandes pauses).







Et puis encore et encore de la route, avec toujours ces contrastes affolants, ces bleus, verts, bruns...






Pour le déjeuner, je trouve sur ma route, et complètement par hasard, un petit coin de Paradis.







Je ne peux être plus d'accord... 
Cet endroit me donne envie de tout lâcher pour m'installer ici, face à cette vue, dans ce minuscule hameau le long de l'autoroute. Étonnant le pouvoir de ce paysage.

Mais je suis attendue et je reprend la route, pour m'échouer au soir sur une aire de repos déserte, où je passe une nuit un peu tendue à me demander si un des routiers qui viennent de temps en temps faire une pause sur l'aire ne va pas essayer de voir qui se cache dans ce mignon petit campervan que j'ai laissé entrouvert pour avoir de l'air.

2 commentaires:

  1. Je VEUX manger ta salade! (Et ton pain...)

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  2. Héhé!
    Tomates cerises, laitue, salade frisée, feuilles d'hibiscus pourpre, feuilles de sweet leaf, petits morceaux d'amandes grillées au four... et j'en oublie ^^

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